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 Ariane Schneider [Terminée]

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Ariane Schneider
Cetelem
Ariane Schneider


Messages : 28
Localisation : Etelka

Feuille de personnage
Magie:
Ariane Schneider [Terminée] 995833barrvotedebut56/100Ariane Schneider [Terminée] 209920barrvotemilieuvide  (56/100)
Métier : Prêtresse

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MessageSujet: Ariane Schneider [Terminée]   Ariane Schneider [Terminée] EmptyMar 14 Aoû - 19:21


Ariane Schneider



Nom: Schneider
Prénom: Ariane
Âge: 23 ans
Métier: Prêtresse au sein du palais



Description Physique


Quand je me vois dans le miroir, je vois une femme que je n'ai pas l'impression d'être. Une belle femme en fait, même si je ne suis pas parfaite : la perfection ne m'a jamais attiré de toute façon. Je suis un peu plus grande que les femmes de mon époque mais je ne crois pas que cela soit un problème. En tout cas, cela ne m'en pose pas, à moi. Mes longues boucles rousses entourent mon visage ovale, que j'aurais préféré voir rester rond, comme celui d'une enfant ou au moins d'une jeune fille. Mais j'ai le visage d'une femme... Mes sourcils épais se froncent tandis que je fixe mon reflet dans le miroir de mes prunelles chocolat relativement curieuses : j'ai un peu plus de tâches de rousseur qu'il y a quelques jours me semble-t-il. Cela vient sans doute du fait que j'ai passé beaucoup de temps à l'extérieur. Je suis pourtant relativement pâle : ma peau n'a jamais pris cette teinte légèrement hâlée des femmes qui travaillent dans les champs. Quelques coups de soleil par ci, par là, des tâches de rousseur plus présentes mais un teint plus hâlé, non. Jamais. Mon nez légèrement en trompette se plisse un peu soudain : il me semble percevoir des effluves de fleurs, mais lesquelles... Jasmin ? Oui. Des roses aussi... L'humidité de la tombée de la nuit fait remonter ces douces odeurs jusqu'à moi et mes lèvres, légèrement pâles et quelque peu asymétriques puisque la lèvre supérieure se trouve être un peu trop pleine par rapport à celle du dessous, s'étire en un doux sourire. Je me sens moins seule quand je sens leur odeur et donc, leur présence... Ma poitrine bien trop généreuse à mon goût se soulève au rythme lent et apaisé de ma respiration. D'ailleurs, c'est comme si mon corps tout entier se mouvait au rythme de ma respiration : ce corps aux formes, encore une fois, trop généreuses... J'aurais tant voulu garder le corps d'une jeune fille... J'aurais tant voulu rester figée dans mes quinze ou mes seize ans. J'aurais tant voulu ne jamais devenir une femme... Mais cela n'a au fond pas d'importance. Je suis telle que nos Dieux ont souhaité que je sois et ce qui compte, ce n'est pas ce que je vois de moi : c'est ce que je suis, et je...

Description Psychologique


… ne suis pas folle. Je suis juste différente. Je ressens et vois des choses que les autres ne peuvent pas voir mais cela ne fait pas de moi quelqu'un de fou. Tout est réel. Je vous jure que tout est réel. Ne me croyez pas, ça n'a pas d'importance : notre Roi a foi en moi, c'est tout ce qui compte. Même si je suis restée, intérieurement, cette jeune fille solitaire et renfermée que j'étais à l'époque où je vivais encore chez mes parents. Même si je suis plutôt mal à l'aise avec les êtres humains et que je préfère la compagnie des plantes et des animaux... Je suis telle que je suis. Je suis effacée, timide, sensible, émotive et j'ignore si un jour, je serai capable de changer un peu cela. Mais de toute façon, pourquoi le ferais-je ? Ne suis-je pas heureuse ainsi, en compagnie de mes amies les plantes ? En compagnie des ces êtres que personne d'autre ne voit et qui m'apportent la douceur et la paix que je cherche au quotidien ? Parce que oui, c'est à cela que j'aspire : la paix. La paix intérieure. Cette paix, je parviens à la trouver lorsque je suis éloignée des êtres humains, lorsque je suis près de la verdure, à l'air libre, au soleil... Il en est ainsi. Je me suis ouverte à l'être humain alors que je ne m'en sentais pas capable et finalement, je n'ai récolté que souffrance et plus de solitude encore. Je suis amère... L'être humain me remplit d'amertume. Je ne dis pas que tout le monde est mauvais, non, j'ai rencontré des gens gentils ici mais... L'être humain est changeant et je n'aime pas cela : on ne peut pas faire confiance comme on peut faire confiance aux plantes, à la verdure, aux fruits ou aux animaux. On ne peut pas faire confiance à l'être humain comme on peut faire confiance à nos Dieux. Il existe un homme cependant à qui je fais confiance, à qui j'ai, on peut le dire, ouvert mon cœur : notre Roi. C'est un homme profondément bon qui a foi en moi, de façon assez incroyable. Lui, il me croît. Lui, il ne doute pas de moi. Lui, il a confiance en moi, en ce que je vois, en ce que j'entends. S'il est bien un être humain dont j'aime sentir la présence auprès de moi, c'est lui. Juste parce qu'il me croît ? J'ignore, pour être tout à fait honnête, s'il c'est là ma seule raison de l'apprécier autant. C'est peut-être aussi parce qu'il m'a donné une chance d'être utile, de faire le bien autour de moi en utilisant ce don qui est le mien. Les autres prêtresses, quant à elles, ne s'approchent pas trop de moi non plus. Peut-être que cela viendra en son temps. Peut-être parviendrais-je à moins les effrayer et à souhaiter me rapprocher d'elles mais, après tout, ce n'est pas de ma faute si les gens ont peur de moi. Ce n'est pas de ma faute s'ils ne me croient pas. Je vous l'ai dit : je ne suis pas folle. Je suis juste différente.


Histoire


La vie peut changer en un instant. Un moment. Un seul moment et tout peut basculer pour toujours. Moi, j'ai vécu trois de ces moments à la fois difficiles et essentiels. Par trois fois, ma vie a pris un nouveau chemin. Par trois fois, tout a changé.

Je vis le jour au printemps de l'an 1457 dans un petit village du nord de l'Europe. J'aurais pu naître avant le terme, j'aurais pu être mal positionnée dans le ventre de ma mère et mourir en l'emmenant avec moi dans la mort, mais il n'en fut rien. Tout se passa relativement bien, en tout cas, pour un accouchement à cette époque et si ma mère fut quelque peu affaiblie, elle recouvra rapidement ses forces afin de s'occuper de moi. Mon père, lui, continua de cultiver les courges qui nous permettaient de vivre ou plutôt de survivre car l'argent était un problème. Nous vivions dans une maison que mon père avait construit de ses mains mais il devait payer les terres sur lesquelles nous vivions au Seigneur qui les possédait et ce dernier n'était pas réputé pour sa bonté ou sa clémence. Nombreux époux et pères avaient terminés emprisonnés puis exécutés pour n'avoir pas payé leur dû, laissant derrière eux femmes et enfants. Mon père, lui, avait toujours réussi à s'en sortir, ma mère l'aidant également. Après ma naissance, les temps furent d'autant plus difficiles puisqu'il devait travailler davantage non seulement pour compenser l'absence de ma mère puisqu'elle était auprès de moi mais également pour que je puisse avoir suffisamment à manger, suffisamment pour pouvoir grandir sans avoir faim : j'étais leur priorité. Dès que je fus en âge de comprendre, je le compris. J'avais des parents incroyablement gentils, même si mon père était un peu bourru. Il n'était cependant pas méchant, au contraire. En fait, on peut dire que j'avais extrêmement de chance. Et puis, je n'avais pas qu'eux, j'avais mes autres amies, ces amies dont je ne parlais pas, ces amies qui comptaient énormément pour moi. Les plantes. Très tôt, je ressentis leur présence et leur bienveillance. Très tôt, je m'en sentis proche et avant même de commencer à aider ma mère aux travaux quotidiens de la maison en plus du travail dans nos champs et nos vignes, les plantes me parlèrent et je leur parlai.

Quand je commençai à travailler plus régulièrement dans nos champs, nos courges devinrent plus grandes, plus résistantes, plus belles. Mon père pensa qu'il s'agissait simplement d'un hasard, d'une meilleure saison mais lorsque cela se reproduisit l'année suivante, il pensa tout simplement à un miracle. Ce fut le mot qu'il employa. Ma mère, elle, n'était pas dupe. Elle compris que les courges étaient devenues ainsi à mon contact, elle m'avait vue parler aux plantes, elle les avait vues pousser de façon magnifique et luxuriante à mes côtés. Elle n'en fut pas pour autant méfiante. Elle le savait et quand bien même cela pouvait paraître étrange, elle ne me fit aucune remarque à ce sujet. D'autres parents auraient sans aucun doute réagi autrement, m'auraient conduite sans attendre à un prêtre pour faire sortir le démon qui me possédait puisqu'à cette époque, une enfant possédant un don comme le mien ne pouvait qu'être possédée. Elle ne fit cependant rien contre moi. Parfois, elle me prévint gentiment que je devais faire attention à ce que je faisais en présence d'autres personnes car tout le monde n'était pas aussi compréhensif. Je compris donc très jeune que je devais plus ou moins mentir sur celle que j'étais. Cela m'était difficile et ce fut pour cela, sans aucun doute, que je me repliai sur moi-même et restai à la maison, dans les champs ou dans la forêt, éloignée des êtres humains qui risquaient de mal prendre ce don que je possédais. Plutôt que de mentir je préférai me cacher et cela fonctionna plutôt bien. Mes amies les plantes étaient de merveilleuses compagnes et j'étais heureuse ainsi. Heureuse et en même temps malheureuse parce que les courges étaient également mes amies et le hurlement qu'elles poussaient à chaque fois qu'on les retirait de terre me faisait mal. Mais juste avant qu'elle ne se mette à hurler, à chaque fois, elles me disaient qu'elles étaient heureuses de pouvoir nous rendre heureux, de pouvoir nous permettre de vivre. Il m'était ainsi plus facile de supporter leur souffrance quand bien même elle était brève. Il ne fallut pas plus de trois saisons pour que nos courges deviennent réputées et pour que les gens du village et des alentours viennent les acheter avec plaisir et entrain. L'argent devint de moins en moins un problème et bientôt, mes parents ne furent plus dans le besoin et surtout, ils furent capable de payer ce qu'ils devaient au Seigneur sans aucun problème. C'était un poids en moins sur leurs épaules et cela allait leur permettre de vieillir dans la tranquillité, en tout cas, tant que j'étais à leurs côtés. Je ne voulais pas que cela change mais, la société dans laquelle nous vivions en voulait autrement. Ma mère, quand bien même cela peut paraître surprenant en voulait autrement.

Lorsque j'atteignis mes quatorze ans, j'étais toujours enfermée dans cette bulle merveilleuse qui me convenait parfaitement : j'avais mes parents, et la verdure. Que demander de plus ? Eh bien, ma mère, elle, voulait me voir épouser un homme. Lorsque nous en discutâmes, j'en eus des frissons. Moi qui ne parlait à presque personne au village, elle voulait que j'épouse un homme ? C'était improbable, impossible, et puis... Comment pourrais-je me cacher aux yeux d'un mari ? Mon père supportait ma mère dans cette idée mais, malheureusement pour eux et heureusement pour moi, personne ne voulut de moi. Trop timide, trop effacée, et d'une certaine façon trop étrange (non, vous croyez?). Alors, ils finirent par abandonner l'idée de me marier, en tout cas, pendant un moment. Personnellement, je pensais que l'idée était enterrée pour toujours mais lorsque j'eus seize ans, le sujet revint sur le tapis. Les gens du village, je le savais, me regardait d'une façon étrange parce que j'étais une femme et que je n'étais toujours pas mariée mais je n'en avais que faire. Je me sentais toujours autant en décalage par rapport à tout ces gens, par rapport à ce monde... C'était de pire en pire ou, de mon point de vue, de mieux en mieux. Heureusement, le fait que je ne sois pas mariée ne changea rien à la bonne réputation des courges de mes parents et les affaires continuèrent d'être bonnes. Je me voyais terminer ma vie ainsi, je me voyais rester auprès de mes parents jusqu'à leur mort puis m'occuper de nos champs une fois leur trépas arrivé. Je me voyais vivre seule, travailler seule ou en tout cas, sans être humain à mes côtés mais je ne serais jamais seule puisque j'aurais toujours mes véritables amis avec moi. Oui, c'était ainsi que je voyais les choses. Arriva mon dix-septième anniversaire.

Le premier moment qui devait changer ma vie arriva.

-Ariane ?

La voix de ma mère me parvint du couloir, juste avant qu'elle n'entre dans ma chambre. Je cessai de caresser et bercer le rosier qui s'épanouissait devant ma fenêtre (c'était d'ailleurs le rosier le plus fleuri de la maison, mais cela n'était pas vraiment surprenant) et me tournai vers elle. Sa voix m'avait paru légèrement tendue et lorsque je croisai son regard, la paix que j'avais ressenti au contact des fleurs encore quelques secondes auparavant s'évanouit aussitôt : quelque chose clochait.

-Maman ? Qu'est-ce qui se passe ?

Je me redressai.

-C'est papa ?!

Elle leva les mains et esquissa un sourire rassurant même si j'entrevoyais toujours cette étrange lueur dans ses yeux.

-Non, ne t'inquiètes pas. Il n'y a rien de grave au contraire. C'est plutôt... C'est une bonne nouvelle.

J'attendis : je parlais aux plantes, je n'étais pas devin... Enfin pas encore. Elle s'avança vers moi et serra mes mains dans les siennes. Son sourire se fit plus large.

-Il y a un homme avec ton père. Un homme qui...

-Non !

Je retirai mes mains des siennes et me reculai jusqu'à ce que je touche le mur. Son sourire disparût et je compris pourquoi elle avait eu l'air si crispé et en même temps ravie : elle était ravie parce qu'un homme voulait m'épouser, elle était crispée parce qu'elle connaissait ce qu'allait être ma réaction.

-Ariane, moins fort !

Je me mordis la lèvre et obéis en baissant donc d'un ton.

-Non... Je ne veux pas me marier... S'il te plaît...

Son visage se ferma. Pour la première fois, je lus de la colère dans ses traits.

-Cesse de faire l'enfant ! C'est un homme bien qui possède lui aussi des champs dans un village voisin et qui gagne bien sa vie. En plus, il te veut, toi, alors que veux-tu de plus ?

-Qu'il ne me veuille pas...

-Ariane !

Je détournai le regard. Je n'arrivais pas à croire que cela m'arrivait réellement. Cela n'était pas ma vie, cela ne pouvait pas être ma vie ! Je baissai la tête, cachant les larmes qui me montaient aux yeux.

-Je ne suis pas faite pour ça...

Murmurai-je.

-Je ne suis pas née au bon moment... Je ne suis pas faite pour ça...

Répétai-je avec désespoir. Les mains de ma mère se refermèrent sur mes épaules et je finis par relever mon regard vers elle. Le sien n'était plus rempli de colère mais de compassion.

-Je sais... Je sais que tu te sens différente et tu l'es mais c'est dans l'ordre des choses, c'est ce pour quoi tu es née. C'est ce pour quoi nous naissons toutes Ariane. Et puis en plus, cet homme, il pourra te rendre heureuse Ariane. C'est un bon parti, il est plutôt bel homme et il a l'air gentil. Ce qui arrive n'est pas mal, au contraire : c'est bien. Tu as beaucoup de chance.

Mon regard se perdit quelques instants dans le vide, tout comme mon esprit. De la chance ? Était-ce vraiment cela ? Quant au fait que je sois née pour cela... Vraiment ? J'avais pourtant l'impression d'être vouée à tout autre destin mais... Je reportai mon regard sur ma mère.

-Et vous ? Vous pourrez payer ? Et les courges ?

-Tu n'as pas à te soucier de tout ça. D'ailleurs, il préférerait une parcelle de nos champs plutôt que de l'argent alors...

Je restai silencieuse quelques instants, elle aussi. Puis, je soupirai avant d'esquisser un petit sourire : je ne pouvais pas faire mieux.

-D'accord.

Un sourire rayonnant éclaira son visage et elle m'embrassa sur les joues.

-Arrange-toi un peu et viens nous rejoindre !

Sur ce, elle quitta ma chambre, me laissant pantoise contre le mur. Je venais d'accepter... Je venais d'accepter de devenir une épouse, une... Mère... Oh Seigneur... Je me tournai vers le rosier et ma main caressa les premiers pétales à ma portée. Je cherchais du réconfort, des réponses. Peut-être qu'elle avait raison et que j'étais faite pour ça, et peut-être que j'avais l'impression que ce n'était pas le cas parce que je n'avais jamais essayé et parce que je m'étais toujours coupée du monde. Oui, c'était peut-être cela. Mes parents allaient être très heureux de me voir me marier et devenir maman, comme toutes les autres femmes de mon âge. Ils seraient très heureux et moi ? Eh bien, avec du temps, je le serais sans doute... Mon ami me souhaita bonne chance et je m'arrangeai un peu avant d'aller faire la connaissance de mon futur époux. Il s'appelait Théobald Bertmund, allait bientôt avoir trente ans et possédait une maison et quelques terres dans un village voisin. Il était père d'un petit garçon prénommé Abran, âgé de 7 ans, dont la mère était morte quelques mois plus tôt de maladie. Théobald s'en occupait donc seul. Mon père avait remarqué l'intérêt que mon futur époux portait à nos courges mais également à ma personne et ils avaient donc, comme la tradition le voulait, organisé tout cela sans me demander mon avis. Lorsque, cette après-midi là, je fis la connaissance de Théobald, j'ignorais que nos noces étaient prévues pour la semaine suivante. Ce ne fut pas aussi terrible que je l'avais imaginé. Enfin, le mariage en lui-même parce que la préparation au mariage avec les amies et voisines de mes parents fut, pour être tout à fait honnête, un véritable Enfer sur Terre. Il m'arriva de rougir à de nombreuses reprises lorsqu'elles m'expliquèrent ce que ma vie de femme allait être, celle que j'allais devoir être, ce que j'allais devoir faire... Puis, finalement, les noces arrivèrent : tout le village fut réuni, certaines personnes du village où j'allais habiter vinrent également se joindre aux festivités et je n'eus pas à m'inquiéter pour mes parents qui, grâce à nos courges, enfin « leurs » courges à présent, pouvaient payer sans s'endetter. Ce fut une belle journée même si cette journée marqua la fin d'une vie et la naissance d'une toute autre.

Théobald était un bon mari et j'aimais croire qu'il l'était parce que j'étais une bonne épouse. Je m'occupais de tous les travaux domestiques mais sans aide à présent puisque ma mère n'était plus là : j'étais à sa place. La journée, je ne m'occupais pas d'Abran puisqu'il travaillait avec son père dans les champs mais le soir, j'aimais m'occuper du petit garçon comme s'il avait été le mien. Etrange... Oui, cet instinct maternel était bien étrange car je ne m'avais jamais cru capable d'une telle chose. Je ne m'avais jamais cru capable d'aimer à ce point des êtres humains et j'aimais Abran comme j'aimais profondément mon mari. J'avais appris à l'aimer et j'avais appris à être heureuse. J'allais de temps à autres, quand j'en avais le temps, les aider dans les champs et Théobald fut heureux de voir ses propres courges devenir plus belles, à l'instar des autres légumes qu'il cultivait. Lui aussi y vit un simple hasard « une bonne saison » comme mon père. Lorsqu'il employa ces mots je ne pus m'empêcher de sourire en pensant à ce que ma mère aurait dit. Même si nous n'étions pas très loin, je ne voyais que très peu mes parents tant nous étions tous occupés chacun de notre côté. Mais ils allaient bien, c'était le principal. Cette vie n'était donc pas si mal, au contraire. La seule ombre au tableau était le fait que je ne sois pas enceinte. Nous avions tenté l'expérience plusieurs fois, sans succès. Théobald n'était pas inquiet et il était persuadé que je n'allais pas tarder à tomber enceinte. J'eus droit à des recettes miracles, à des réunions privées en compagnie du prêtre afin qu'il puisse m'apporter toute la bénédiction dont j'avais besoin pour que Dieu m'estime digne de porter un enfant. A force, je finis par y croire et même par en avoir réellement envie.

Le second moment qui devait changer ma vie arriva.

C'était le début de l'hiver, le premier hiver que je passais en compagnie de mon époux. Cet hiver fut rude dès son apparition et très vite, je fus prise d'une profonde tristesse : j'entendais l'appel de détresse des légumes et plus particulièrement des courges de nos champs. Elles étaient en train de mourir à cause du froid. J'aurais pu leur parler mais j'avais peur, peur de ce que cela risquait d'entraîner. J'avais réussi à garder mon secret, même si les récoltes avaient été extrêmement bonnes et que les arbres et fleurs aux alentours n'avaient jamais été aussi radieux qu'en ma présence. Oui, j'avais réussi à garder le secret mais si j'essayais de venir en aide aux courges, mon époux allait-il voir un miracle comme mon père, ou allait-il voir l’œuvre du démon comme ma mère l'avait craint ? Je finis par ne plus me poser cette question, tant les plaintes des courges devinrent insupportables. De plus, en mourant, elles nous condamnaient également puisque nous avions besoin d'elles pour vivre. Alors, un soir, alors que Théobald et Abran étaient déjà couchés, je m'enroulai d'une cape et allai m'asseoir près des courges pourries. Je ne pus empêcher les larmes de noyer mes joues et je m'excusai auprès de mes amies pour les avoir laissées dans ce triste état. Je leur dis ma tristesse, mon désespoir, et leur demandai pardon, encore, et encore... J'ignore combien de temps passa mais je finis par être épuisée et retournai me coucher. Je fus réveillée à l'aube, comme d'habitude et lorsque je regardai par la fenêtre de notre modeste cuisine, je laissai échapper un cri de pur bonheur : les courges étaient belles et vertes. Théobald se trouvait un peu plus loin avec Abran, près du champ et je le vis porter une courge à sa bouche pour la goûter. Il garda la courge dans la main et je le vis parler brièvement avec Abran avant qu'ils ne reviennent vers la maison. J'étais profondément heureuse et mes inquiétudes s'étaient envolées : Théobald m'aimait, il allait être heureux de voir nos récoltes sauvées et il y verrait un miracle, rien d'autre. C'était d'ailleurs ce que j'allais moi-même lui dire : qu'il s'agissait d'un miracle. Je préparai le petit déjeuner, ravie, et quand j'entendis la porte, je me retournai, un large sourire aux lèvres. Théobald me regardait d'une façon étrange mais il était juste surpris par ce qu'il s'était passé et c'était normal. En tout cas, ce fut ce que moi je vis, mais j'avais tort.

-Tu as vu ça ?

Dit-il en me montrant la courge. Sa voix fut tellement froide qu'un frisson me parcourut l'échine. Qu'il soit surpris d'accord, mais froid ?...

-Oui... Oui je... C'est un miracle. C'est merveilleux !

Aucune réponse. Rien. Mon sourire se fana peu à peu.

-Théobald ?

-Abran, redis ce que tu as vu cette nuit.

Ma mâchoire se crispa et je sentis une énorme boule se former dans ma gorge. Mon regard se porta sur l'enfant, l'homme en devenir qui, je le savais à présent, m'avais probablement vue penchée sur les courges pendant un moment durant la nuit. Il confirma mes craintes mais je tentai de ne pas flancher.

-Je... N'y suis pour rien. C'est un hasard, c'est t...

-PLUS UN MOT !

Je sursautai. Jamais... Il ne m'avait jamais crié dessus. Pourtant, bien des époux étaient violents et traitaient leurs femmes comme des animaux mais pas lui. Pas lui...

-Abran, tu fonces au village et tu préviens le prêtre. Qu'il ramène des hommes avec lui et revenez ici.

Mon regard croisa celui de l'enfant et il s'en alla en courant. Je me retrouvai seule face à Théobald et là, j'entendis des voix me murmurer des choses : « Cours. Fuis. Vite. Maintenant. ». Je compris que mes amies les plantes essayaient de me sauver. Mais je n'avais pas besoin d'être sauvée parce qu'il n'allait pas faire ça... Il n'allait pas... Jeter la courge par terre, foncer vers moi et m'attraper violemment par le poignet. Son regard n'était plus que fureur et dégoût : Adieu l'amour et la tendresse.

-T'es une bon sang de sorcière !

Je secouai la tête.

-Non ! Comment peux-tu croire une chose pareille ?

-J'ai la preuve ! Tu parles aux plantes et elles guérissent ?! Il n'y a que les sorcières pour faire ça ! Je comprends mieux pourquoi tu es incapable de porter un enfant. Tu portes le démon, comment pourrais-tu porter la vie ?!

Il me secouai avec tant de violence que j'avais l'impression que mes os allaient finir par se briser.

- Et je comprends mieux aussi pourquoi les courges de tes parents ont aussi bonne réputation ! Je comprends mieux pourquoi ils ne voulaient pas te marier ! Sorcière !

-NON !

Je ne vis pas le coup venir mais le sentis. Son poing s'abattit sur mon visage et une douleur à la limite du supportable fit son apparition sur ma joue. Allongée au sol, je crachai du sang : sous le choc, mes dents avaient coupé ma lèvre inférieure. J'entendis des bruits derrière moi et je compris qu'il cherchait à me faire plus de mal, qu'il cherchait à me maîtriser en attendant que les autres n'arrivent, en attendant qu'on ne vienne me chercher pour me faire brûler parce que c'était comme ça que finissaient les sorcières : brûlées sur les bûchers. Je pris peur et me mis à écouter les conseils de mes amies. Je regardai autour de moi et vis une bûche au sol. C'est alors que j'entendis ses pas. Je rampai pour attraper la bûche mais il parvins à moi avant et me retourna brutalement. Il me cracha au visage avant d'abattre une nouvelle fois son poing sur mon visage. Cette fois-ci, il atteignit mon œil et dans la seconde qui suivit, je sentis que ma peau commençai déjà à gonfler. Son poing se releva et je tendis le bras au-dessus de moi, autant que possible et lorsque mes doigts touchèrent le bois, je n'hésitai pas une seconde : la bûche fendit l'air et je le frappai à la tête avec violence. Il tomba au sol et roula avant de cesser de bouger. Je restai un moment immobile puis me relevai. Tout en essuyant mes larmes et mon sang, je l'observai. Il ne bougeait plus mais je fus incapable de vérifier s'il était mort ou non. De toute façon, c'était lui ou moi. De toute façon, je n'avais pas le temps. Je fonçai à la chambre, pris un sac et y déposai quelques vêtements avant d'aller chercher une gourde que je remplis d'eau. Puis, sans un regard pour mon époux, j'allais jusqu'au champ de courges pour en ramasser quelques unes. J'allais en avoir besoin. Je ne savais pas où j'allais aller, ce que j'allais devenir, mais j'allais avoir besoin de me nourrir. Je quittai les lieux sans attendre. J'entendais au loin la rumeur d'une foule qui se rapproche.

-Je peux y aller non ?... La voie doit être libre maintenant...

J'étais derrière un grand chêne, ma main posée contre son écorce, lui parlant, lui posant des questions, cherchant encore une fois des réponses. J'étais dans la forêt, à quelques kilomètres de la maison de mes parents et je voulais aller les voir. Je voulais m'assurer qu'ils allaient bien et les prévenir que moi-même, j'allais bien (enfin, disons que j'étais en vie). Surtout, je voulais leur dire au revoir car j'allais quitter la région pour ne plus jamais y revenir. Quelques heures avaient passées depuis que j'avais assommé (peut-être tué) mon époux et je devais quitter rapidement les environs sinon, on risquait de m'attraper et je ne voulais pas mourir, je ne voulais pas finir comme ça. Surtout que je n'avais rien fait de mal... L'arbre me répondit qu'il était mieux pour moi de partir, une réponse à laquelle je ne m'étais pas attendue.

-Non... Non, je dois leur dire au revoir. Je dois...

Je sortis de ma cachette et m'avançai doucement, avec prudence au milieu de la forêt. Je connaissais assez les lieux pour y avoir passé de nombreuses années de ma vie et je savais quel chemin emprunter. Au bout d'un moment, une étrange odeur, désagréable chatouilla mes narines et je m'arrêtai pour mieux respirer l'odeur. Mon cœur se mit à battre très vite : la fumée... Ça sentait la fumée... Je me mis à courir et oubliai toute prudence. Je m'arrêtai à la sortie de la forêt, à bout de souffle et restai pétrifiée devant le spectacle auquel j'étais en train d'assister. La maison de mes parents, les champs, les vignes... Tout était en train de brûler. Tout, y compris... Je portai ma main à ma bouche, retenant une nausée soudaine. Je pouvais les voir de là où j'étais, les deux corps, noirs, carbonisés, en train de se balancer au bout d'une corde accrochée à une poutre. Ils n'avaient pas été des sorciers, juste les parents d'une sorcière alors, ils n'avaient pas été amenés à un bûcher sur une place publique... On les avait pendus, et brûlés, là où ils avaient conçu le Mal, là où la mère avait donné naissance au Mal. Là où elle m'avait donnée naissance... Incapable de supporter cette vision plus longtemps je me mis à courir vers le cœur de la forêt, en larmes. Au bout d'un moment, mes jambes furent incapables de me porter et je m'écroulai au sol avant de crier toute ma tristesse, toute ma douleur. Je m'endormis après avoir pleuré durant de longues heures.

Le troisième moment qui devait changer ma vie arriva.

Cela faisait un mois que la forêt était devenue ma maison. Pourtant, je ne restais pas au même endroit, jamais. Je marchais, puis me nourrissais, puis marchais, puis dormais, encore, et encore... J'avais rapidement épuisé le peu de provisions que j'avais emmené mais mon don me permit de faire pousser quelques plantes comestibles et quelques fruits sauvages qui me permirent de rester en vie. J'étais cependant de plus en plus faible. J'aurais pu m'arrêter, essayer de trouver un nouveau village pour y vivre mais je ne le fis pas pour deux raisons. La première, c'était que je ne voulais plus me mélanger au genre humain. Je vivais désormais complètement avec les plantes, et les animaux, et l'être humain ne m'intéressait plus en rien. J'avais de nombreux amis différents qui m'accompagnaient au cours de mon voyage, tous plus différents les uns que les autres, mais tous très gentils, et compréhensifs. Ils m'écoutaient pleurer le soir... Ils m'écoutaient pleurer mes parents, ma vie... La deuxième raison, c'était que mon instinct me soufflait où aller. C'était une chose très forte contre laquelle je ne pouvais pas lutter. En fait, je ne désirais même pas lutter. Je voulais me laisser porter par cet instinct et je le fis. Pendant ces plusieurs semaines, je le fis, sans me poser de questions. Je sentais que cet instinct me conduisait vers un endroit où je serais en sécurité, où je serais enfin libre d'une certaine façon. Alors, quand au bout de ces quatre semaines, je sentis que j'étais arrivée au but, je fus désorientée de trouver une clairière vide face à moi. Pourtant, j'avais l'impression d'être là où je devais être, j'avais l'impression d'avoir trouvé cet endroit qui avait guidé mes pas sans même que je l'ai réellement décidé. C'est à ce moment-là qu'un jeune homme apparût. Il était plutôt bien vêtu mais ce fut surtout son air bienveillant qui m'interpella. Qui était-il ? Que me voulait-il ? Était-ce une ruse ? Après tout, il était un homme... Son sourire se révéla doux et chaleureux et quand il me demanda si je pensais avoir trouvé l'endroit que je cherchais, j'ignore comment, j'ignore pourquoi, je sus que je pouvais lui faire confiance. Comme mon instinct m'avait amené jusque là, je savais que je pouvais lui faire confiance. Incapable de sourire, mes blessures étant encore bien trop récentes pour cela, j’acquiesçai. J'étais triste, j'avais mal, mais je savais que j'étais arrivée là où je devais arriver. Je le sentais.

Elle apparût devant mes yeux : Etelka.

Ce fut le début d'une nouvelle vie. Bien que toujours éloignée des êtres humains, j'intégrai la cité, appris ses mœurs et ses coutumes et dès lors, je me sentis à ma place. J'étais certes très solitaire, comme à l'époque où je n'avais pas encore été mariée, mais j'étais là où je devais être, avec les miens. Certains étaient nobles, d'autres chevaliers, d'autres des sorciers et des sorcières, comme moi car oui, j'en étais une, mais je n'étais pas une enfant du démon : j'étais une enfant de Lyöreth et d'Eveyyd, dieux des plantes et des animaux. J'étais leur fille et ils m'avaient créée à leur image, ils m'avaient créée pour que je fasse le bien et je le fis. Je fis pousser les plantes, les légumes, les fruits. Par mon don, j'apportai plus de nourriture et de plantes médicinales et j'en fus remerciée. J'en fus même particulièrement remerciée puisque le Roi, dans sa bonté, me donna le titre de prêtresse, et je devins un pilier de notre croyance à tous, à l'instar des huit autres qui l'entouraient déjà. J'avais déjà su apprécier la bonté et la gentillesse du Roi mais dès lors, il eut ma totale confiance et mon plus grand respect. Dès lors, il fut le seul et unique être humain dont la présence ne m'était pas insupportable mais agréable. Parce qu'il avait su apprécier mon don et m'apprécier moi. Parce qu'il avait su me croire quand je lui avais raconté ce que j'entendais, ce que je voyais, ce que les plantes me murmuraient. Il croyait en mes visions. Il croyait en moi.

Cinq ans ont passé.

Dans mon autre vie, ma place avait été celle d'une épouse. Dans ma nouvelle vie, ma place était celle d'une prêtresse.

Dans mon autre vie, ma place avait été celle d'une future mère. Dans ma nouvelle vie, ma place était celle d'un guide devant montrer le bon chemin et devant faire reconnaître le véritable pouvoir de Leriths.

Ma nouvelle vie est ma véritable vie. Celle pour laquelle je suis née.




Spécialité


Fertilité Végétale
C'est pour moi un véritable don de nos Dieux. Ils m'ont rendue capable d'aider les plantes, les fruits et les légumes à être en bonne santé, de les aider à pousser et grandir vite. C'est miraculeux.

Animisme Végétal
Je vous ai dis que je n'étais pas folle, juste différente, et c'est ce don là, qui me rend à ce point-là différente. Il me suffit de toucher une plante ou un arbre pour ressentir ce qu'il ressent, pour éprouver ce qu'il éprouve. Lorsque mes doigts frôlent le tronc d'un arbre, je peux sentir la sève couler en lui comme le sang coule dans nos veines, je peux presque sentir les battements de son cœur. Oui, c'est comme s'il en avait un... Pour moi, il en a un. Pour moi, chaque plante, chaque fleur a un cœur qui bat et qui peut souffrir et cesser de battre en un instant. Ce don ne s'arrête cependant pas là. Les gens me croient folle, parce que je vois des choses qui ne sont pas là mais ces choses sont réelles, ces choses arrivent, elles arrivent cependant loin de nous. Savez-vous que tout est connecté? Chaque brin d'herbe, chaque fleur, chaque organisme vivant est connecté à la terre et de cette façon, aux autres organismes vivants. Voilà pourquoi j'arrive à voir ce qu'il peut se passer à de nombreux kilomètres : les plantes me le murmurent, me le montrent... Malheureusement, ce don est à la fois une bénédiction et une malédiction. Lorsqu'une plante ou un autre organisme végétal souffre et meurt sans que je puisse l'aider, je peux le ressentir et cette souffrance m'est quasiment intolérable. Je la supporte puisque telle est la volonté de nos Dieux, mais il m'est parfois difficile de faire face... C'est sans aucun doute pour cela que je vois également des choses qui, en réalité, n'existent pas... Mais comment distinguer le vrai du faux ?


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Avez-vous un autre surnom, en tant que joueur ? J'en ai pas mal, ça dépend qui, où, comment, qu'est-ce... Ici? Je peux être surnommée "Ari" ^^
D'où avez-vous connu le fofo ? Un pub sur un autre forum (avec un lien qui ne fonctionnait mais j'ai bravé les tempêtes, les déserts, les montagnes pour trouver le forum MOUAHAHAH!)
Depuis combien de temps rpez-vous ? 8/9 ans environ (ça rajeunit pas ><)
Qui est l'auteur de votre avatar ? (si vous le connaissez): Blackeri - DeviantART (oui, je mets le lien de sa galerie car c'est une créatrice avec un talent monstrueux et j'aime particulièrement les illustrations sur les sept péchés capitaux Twisted Evil )
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Ariane Schneider
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MessageSujet: Re: Ariane Schneider [Terminée]   Ariane Schneider [Terminée] EmptyMar 21 Aoû - 21:11

Fiche terminée!

Normalement, j'ai relu et il ne devrait pas manquer de mots mais vu l'heure et la fatigue, je ne garantis rien... Embarassed
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Nemo
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MessageSujet: Re: Ariane Schneider [Terminée]   Ariane Schneider [Terminée] EmptyMar 21 Aoû - 21:45

Alors tout d'abord, même si cela fait quelques jours que l'on te côtoie: bienvenue Ariane !

Tu suis parfaitement le contexte historique et celui de la cité d'Etelka. Tu t’imprègnes très bien de l'histoire du prédéfini. Un grand bravo !

C'est pourquoi suis ravie de te valider !

Nous te souhaitons un bon RP parmi nous ! Tu intègres le groupe du Gouvernement, tes spécialités sont acceptées. 40 points de spécialités vont être crédités sur ton compte, tu pourras les affecter en combat ou dans tes spécialités ou encore les conserver au chaud pour l'avenir.

À bientôt, dans le jeu !
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MessageSujet: Re: Ariane Schneider [Terminée]   Ariane Schneider [Terminée] Empty

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