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 Sa'el Arim'Anë, pauvre futur ébéniste...

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Sa'el Arim'Anë

Sa'el Arim'Anë


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Feuille de personnage
Magie:
Sa'el Arim'Anë, pauvre futur ébéniste...  995833barrvotedebut15/100Sa'el Arim'Anë, pauvre futur ébéniste...  209920barrvotemilieuvide  (15/100)
Métier : Ebéniste

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MessageSujet: Sa'el Arim'Anë, pauvre futur ébéniste...    Sa'el Arim'Anë, pauvre futur ébéniste...  EmptyDim 9 Sep - 14:02

Nom: Arim’Anë
Prénom: Sa’el
Âge: 21 (bientôt 22) années. Il est donc né vers la fin de l'année 1458
Métier: Ebéniste

Description Physique:

Pourquoi faut-il toujours parler de notre physique ? Il apparaît évident que nous nous basons un peu trop là-dessus à mes yeux. Ne choisit-on pas une dame pour ses hanches généreuses ? Un homme pour ses épaules ? … Mais puisqu’il le faut, alors…

Sachez que je suis bien loin de l’idéal de notre monde. Je manque de robustesse. Certes, les conditions de vie font que je suis quelqu’un de globalement musclé, physiquement parlant, mais les maladies –bien plus que les hommes- pourraient aisément venir à bout de mes défenses. Mes épaules ne sont pas assez larges pour que je travaille dans un champ et personne, en dehors de la ville, n’accepterait de prendre le risque que je travaille pour lui.

Car voyez vous, j’ai les traits un peu fins. Je dirai même, avec honte, que je pourrai être employé comme modèle pour représenter, sur toile, un angelot. Un avantage ? Mais n’êtes-vous point fou ? A part si je veux que le touché des hommes devienne mon métier, la beauté masculine n’a aucun intérêt chez nous ! Au contraire, une bonne balafre me ferait paraître plus viril et éviterait toute allusion désagréable. Quant aux femmes : elles aiment les bucherons, pas les nobliaux… Enfin, je suis encore jeune et j’espère que ma stature va évoluer de façon positive !

Pour cacher mon coté éphèbe, je porte des vêtements larges. Ils m’apportent l’illusion de démesure et j’adore l’impression qu’ils m’offrent quand le vent les fait voleter derrière moi. J’aime ainsi me déplacer de façon droite, comme un soldat : au moins, on ne m’embêtera point dans la rue, m’étais je dis jeune. Mais ce n’est point toujours tout à fait vrai : dans certains quartiers, une arme cachée est comme un élixir de jouvence… Et là encore, des vêtements larges dissimulent ce qu’il faut des yeux curieux.

Ah, j’allais oublier… J’ai deux détails plutôt remarquables. Le premier est que mes yeux sont vairons. Le gauche est bleu quand le droit est d’une couleur plus verte.
Enfin, mes cheveux sont d’un blanc laiteux. C’est bien là une erreur, n’en doutez point : j’ai voulu éviter la calomnie de mon aimée en déteignant ses cheveux et… ne dit on pas que c’est là affaire de dame ?


Description Psychologique:

Il est toujours malaisé de se décrire soit même et, en cela, je crois avoir des sérieuses difficultés à rester objectif.

Je dirai tout d’abord que je suis quelqu’un qui, à bien des égards, accorde autant trop sa confiance que pas assez. Des personnes sympathiques m’ont étonnées tant leurs veines les abreuvaient d’une mauvaise nature, tandis que des antipathiques étaient en fait doté d’une bonté sans égale. Pourtant, dans ma naïve manière d’exister, je pensais mes amis les premiers et évitaient les seconds. Peut être devrais-je apprendre à moins juger mes camarades ? Pourtant, mes dernières semaines de vie appellent à exposer mon caractère à une paranoïa croissante.

En ce qui concerne mes amis, je dois avouer en collectionner peu. J’apparais comme une personne agréable mais le monde est difficile : j’ai du malheureusement tellement travaillé que peu de loisirs s’offraient à moi. Parfois, j’allais à la taverne où nous pouvions rire et nous amuser ! Mais ma nature semble être un peu trop discrète pour qu’on s’attache vraiment à moi. On retient mon nom, on m’accueille avec joie mais on ne vient pas me chercher si je ne choisis pas, de moi-même, de leur donner ma présence. Je n’ai donc pas réellement pu expérimenter des réelles amitiés : notre monde n’appelle point à tel sentiment. De plus, je dois avouer souvent me sentir en décalage avec les autres. Je les entends s’exprimer sur des sujets qui me sont totalement inconnus. Et je tente pourtant de les comprendre : rien n’y fait, c’est comme si nous avions un pont entre nous afin de parler, mais que nos vies se passaient sur deux terres séparées. Cependant, quand je rencontre quelqu’un avec qui je partage certaines passions, alors je me souviens à tout jamais de celles-ci car il est rare de pouvoir rencontrer quelqu’un avec qui on se montre et on se sent vrai.

En ce qui concerne l’amour, je n’en recherche aucun ! Je ne veux plus en entendre parler : mon seul amour est mort et avec lui, mon cœur. Ne venez point dans l’espoir de me ravir à me complimenter car vous m’obligeriez à refuser vos avances, et rien ne me ferait plus souffrir que de d’infliger à votre cœur la peine qui a été la mienne. Vous désirez tout de même savoir comment je vivais avec ma conjointe ? Oh, une chose est sûre : nous étions en accord sur tout. Je la trouvais belle et, lorsque je chérie quelqu’un, toutes mes pensées se tournent vers cette personne. Ainsi, elle devient ma confidente, l’exutoire de mes craintes et de mes colères, rare il faut tout de même l’admettre. Car je reste quelqu’un qui n’exprime point ses sentiments avec force, mais avec de nombreuses attentions qui impliquent une certaine attention de l’autre.

Mais peut être comprendriez vous mieux si vous disposez d’un peu plus d’informations sur moi, sans pour autant que ce soit une suite sans intérêt d’adjectifs, tous disposés pour offrir un aperçu finalement incompréhensible de ma personne.



Histoire:

Ma destinée n’est point amusante à conter. Je dirai même qu’elle risquerait d’ennuyer quiconque m’écouterait la confesser. Pour me décrire simplement, je me permets de songer que je suis un homme malheureux. La disgrâce a touché mon âme et ce, depuis ma tendre enfance. Je ne sais pourquoi, mais je suis maudit.

Mes géniteurs étaient sans doute de bien charmantes personnes. J’ai appris que ma mère, pauvre dame, était morte en couche. Je ne l’ai ainsi, pour autant dire, jamais connue. Je sais cependant que son existence même resta guidée par la bonté d’âme : fervente, elle était symbole de loyauté et de douceur. J’observais plusieurs fois son portrait, jeune enfant. J’étais son troisième fils et on me donna le nom qu’elle aimait tant.
Mon géniteur n’était pas un violent homme. En cela, je fus chanceux : bien des parents apprenaient à leur enfant la rudesse de la vie en faisant rougir leur chair. Point le mien : fut ce par amour –ou le contraire, dirait notre société- mais il se concentra à nous apprendre la différence entre le bien et le mal. Cet homme était bourgeois et les sciences le passionnaient. Historien, il aimait cependant me raconter multitude d’histoires pour bien m’endormir. Il nous offrait une demeure agréable. Composée de deux étages, nous dormions au premier et, le soir, les étoiles répondaient à nos vœux secrets… du moins, fut-ce ce qu’on me prétendait alors.
Je disposais de deux grandes sœurs. L’ainée se nommait Seriana, la seconde Valènie. Je me souviens particulièrement de mes sœurs… A l’image de ma mère, je les trouvais belles. Seriana me prenait dans ses bras quand la peine me faisait chavirer le cœur. Sa voix me rassurait, j’aimais tant l’écouter… Valènie avait eu le don de la vie : la joie coulait en ses veines et, telle une fée, elle offrait ce sentiment à quiconque l’approchait. Quand Seriana, parfois, tentait de remplacer ma mère en me guidant vers la sagesse, Valènie m’éloignait d’avantage de la justesse au travers d’aventures chaleureuses et, à nos yeux d’enfants, dangereuses.

Jusque là, mon existence était parfaite. Je me trouvais avec tant d’êtres qui m’aimaient… Je les aimais en retour et la vie aurait pu me bercer jusqu’à ma mort. Sans doute aurait elle été douce également… si le destin ne m’avait point dérobé la félicité. Car un soir, âgé à peine de quatre ans, je sortais de mon lit en cachette. Le rêve m’avait montré un monstre et rester en mon lit m’inquiétait au plus haut point. Alors que mes pieds foulaient encore la peau d’animal qui les protégeait du froid des dalles, mes sens se mirent en alerte : le sommeil semblait s’être enfui de notre demeure. Peut être fut ce le fait que la jeunesse est symbole de douce folie, je sortais de ma chambrée pour découvrir ce qui se déroulait en bas. « Oh ! » songeais-je « Si un vilain s’est permis d’entrer chez nous, je l’attraperai et j’aurai droit à un morceau de viande en plus en récompense ! » Juste à temps, j’aperçus une ombre et elle m’inquiéta tellement que je ne pouvais plus bouger. Je me souviens exactement des marches, du doudou que je tenais en mes bras. Cet homme s’avançait vers moi ! Je me devais de fuir, mais où ? Où ? Quatre ans, vous dis je : enfant se croyant grand, mais tout de même point adulte. Je voulais appeler ma famille, la peur m’en empêcha. Elle me figeait, m’avait transformé en statue dont la cruelle destinée était uniquement d’observer cet homme aller chercher les miens. Comment fit-il ? Il ramena mes sœurs inconscientes dans la salle. Je pouvais tout voir : la porte était ouverte et, de ma marche, j’étais placé exactement au bon angle. Une partie de moi pleure alors, je veux que mon père vienne sauver mes sœurs : je ne connais point cet inconnu mais je crois que c’est un loup et qu’il veut les dévorer.
Mes songeries n’étaient point toutes fausses : il les brula… vives. Je ne pouvais détourner mes yeux des visages tant aimés : là, les larmes perlant contre mes joues, je m’évanouis.

Je m’éveillais maudit, dans une chapelle. Un orphelinat, en quelque sorte. Un clerc m’avait trouvé au cœur des flammes. Mon père ne pouvait sauver mes sœurs : l’ombre s’était chargé de l’en empêcher bien avant de les bruler. Devant la statue du Christ, j’appelais de mes rêves d’enfant qu’il redonna vie aux miens. Le prêtre me déclara que c’était impossible : ils étaient désormais en bien meilleure terre… Et comme le damné, j’étais condamné à continuer d’exister sans eux.

Ce prêtre fut bon pour moi : il me trouva une bonne famille. J’avais reçu une certaine éducation, ils m’adoptèrent aisément et m’offrirent un nouveau foyer. Il était moins agréable que le précédent. Père était un homme qui savait ce qu’il souhaitait pour moi, et en bien des points, je sais que c’était là le meilleur à ses yeux. Mère était une faible femme, sa pauvresse d’esprit était cependant contrebalancée par un altruisme sans limite. Au fond de moi, je crains de ne pas avoir été le plus parfait des enfants : je gardais mes distances avec eux… Je craignais bien trop de les perdre pour accepter de m’en attacher.

J’appris quelques enseignements pour faire de moi un ébéniste. Je n’étais cependant point le meilleur de mon domaine : facilement battu, je tentais de garder clientèle en faisant preuve de courtoisie et de gentillesse. Cela fonctionna : mon commerce réussit à faire de moi un homme convenable, fut ce grâce à la sympathie de ma docile et fidèle clientèle. J’espérais que jamais ils n’eurent à se montrer mécontents de mon travail.

A l’âge de 20 ans, je deviens un homme en obtenant, pour la première fois, femme. La joie me dévora à nouveau et je me mis à oublier la malchance. Ah, si vous aviez vu Eliade. Eliade avait des boucles rougeoyantes. Elles ondulaient autour de son visage, formant une cascade cachant la pureté de son dos diaphane ! J’aimais les caresser jusqu’aux hanches où ils reposaient quand elle s’allongeait. Alors, mon attention quittait sa chevelure pour appeler à bien des propositions indécentes. Souvent, elle répondait à celles-ci par un sourire et son visage appelait mon regard…. Je ne devais pas le regarder : ses yeux m’émerveillaient. J’y voyais son âme qui s’offrait à moi, ses lèvres murmuraient mille promesses. Je remercie encore le ciel que le sang tacha notre drap lors de notre première fusion : me séparer d’elle aurait été comme un déchirement.

Ma gorge se noue, la peine me dévore à cette pensée. Il est vrai que nous avons été séparés. Sans doute est ce là la punition de l’homme qui croit avoir droit au bonheur, en toute sa simplicité. Une étrange histoire, je n’ai point tout compris : tout s’est passé si vite. Un voisin jaloux que ma dame se refuse à lui alla la critiquer devant le clergé. Pieuse, non… elle ne l’était point vraiment. Mais de là à l’amener hors de chez moi, quasiment nue, en la traitant de sorcière ?! Je m’exclamais, je cherchais moyen de la récupérer ! Elle devait revenir auprès de moi, finir sa vie avec moi ! Pourtant, elle fut éventrée en public avant d’être brulée. Je ne sais point si elle était encore vivante mais j’en pleurais, encore et encore. La foule autour de moi riait. Je vis alors la population telle qu’elle était vraiment : ces gens étaient des monstres ! Des animaux amoureux du sang : ils aimaient bien plus le diable que les démons eux-mêmes !

Je me cachais chez moi, refusant de sortir. Les rayons du soleil me brulaient les yeux, la proximité des humains me brulait l’âme. Je fus bien vite accusé d’être moi-même ensorcelé : ma païenne de femme avait à leurs yeux amené tant de fléaux. J’eu de la chance que Mère me prévint : je m’enfuyais le soir même. Qu’est un ébéniste dans le monde si ce n’est une proie facile ? J’arrive au bout du chemin, je le sais… mais alors, au paradis, je retrouverais les miens : ma famille m’appellera et me conduira auprès de ma douce femme. Alors, je continuerai d’exister jusqu’à ce que Père et Mère nous rejoignent : ils sont assez agé pour que nous n’ayons point trop à attendre. Au paradis, nous attendrons notre renaissance… ah, mort… douce mort, te voila enfin : je t’ai attendue.


Spécialité: De quoi me parlez vous donc ? Je n’ai jamais eu aucun pouvoir jusqu’à aujourd’hui.

Divers : J’ajoute juste deux petits détails sans importance… Le premier est que pour une raison aisée à deviner, je fais une obsession sur le feu… Le second tient d’une de mes peurs absolues, de ma petite phobie… un… non, finalement, je ne vous le dis pas.

Avez-vous un autre surnom, en tant que joueur ? Beaucoup…
D'où avez-vous connu le fofo ? Au travers d’un pacte avec un écuyer
Depuis combien de temps rpez-vous ? un peu plus de six ans
Qui est l'auteur de votre avatar ? (si vous le connaissez): Omupied
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Nemo
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MessageSujet: Re: Sa'el Arim'Anë, pauvre futur ébéniste...    Sa'el Arim'Anë, pauvre futur ébéniste...  EmptyDim 9 Sep - 18:41

Je te souhaite la bienvenue !

Damn ! Mais quelle jolie écriture !

Tu intègres le groupe des Pèlerins. Tu as une spécialité qui apparait sous "inconnue" afin que tu montes ton niveau avec le temps. 40 points de spécialités vont être crédités sur ton compte, tu pourras les affecter en combat ou dans tes spécialités ou encore les conserver au chaud pour l'avenir.

N'oublies pas de mettre ton avatar sunny

À très bientôt dans le jeu !
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