Les prédéfinis

Vous n'avez pas trop d'idées pour votre personnage ou vous aimez incarner et vous mettre dans la peau d'une création : aucun soucis ! Les prédéfinis sont faits pour vous.


Les avatars sont libres de choix.


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Envoyez-moi vos fiches, de forme semblable à cette postées ici, par MP! XP à gagner en fonction de l'originalité du personnage !!

Ce que l’on sait officiellement d’elle : Née en Province, on dit que sa mère mourut en couche. Elle fut placée sous l’autorité du père pendant sa petite enfance, bien qu’allaitée du sein d’une marraine. A huit ans, son père décéda d’une grave maladie. Elle s’en fut vers la forêt pendant plusieurs jours, terrorisée. On la retrouva à moitié morte. Elle fut placée au couvent, sous la tutelle de l’évêque où elle fut instruite. La vérité ne fut dite qu’à l’évêque et le silence plana ensuite dans la bouche de l’orpheline.
L’évêque en question étant le futur roi Shane Hawkins. A onze ans, elle fut promise à un paysan du village voisin, l’accord ne fut pris que par charité, aucune dot ne serait versée au mari. A quatorze ans, elle se maria et sortit du couvent. Elle eut une fille de son époux.
Une année de fort gel détruisit toutes les cultures du village, le plongeant dans une atroce famine. Etrangement, les champs en retrait du nouveau couple ne furent pas touchés par le froid. On cria au scandale et à la sorcellerie. Pris d’un excès de folie, l’époux de Rowane accusa la jeune femme, et assassina la progéniture qu’il avait eue d’elle. Rowane s’en fut à nouveau vers la forêt voisine.
Elle y retrouva sa mère et marcha pour fuir ses bourreaux. Son groupe grossit à mesure qu’elle délivrait les condamnés de sorcellerie à la potence.
Et elle croisa la chemin d’Aidrian qui semblait suivre la même quête qu’elle.

Vie non officielle : La mère n’était en effet pas morte, mais accusée elle aussi de sorcellerie. Son mari l’avait expulsée à défaut de la tuer et de la dénoncer. Elle vécut dans la forêt avec les loups.
Le père de Rowane trouva en sa fille le caractère farouche et animal de son ancienne épouse traits qui avait fait qu’il avait succombé autrefois à son charme. A partir de ses cinq ans, l’enfant fut plusieurs fois violée et garda le silence sur son déshonneur.
Elle tua son père par empoissonnement, et fuit dans la forêt parce qu’elle avait peur des conséquences. Elle y retrouva sa mère et apprit à apprivoiser les loups. Elle emblait néanmoins avoir un avenir parmi les humains, elle voulait, en bonne chrétienne confesser son pécher.
On la retrouva à moitié morte près de la forêt. Elle ne fut pas accusée, néanmoins, on l’emmena à la confesse de l’évêque du couvent voisin. Elle avoua son enfance dans sa totalité, ainsi que le destin de sa mère. Pour la protéger, l’évêque lui conseilla de taire ces aveux, lui donna l’absolution et l’accueillit au couvent jusqu’à ce qu’un mariage puisse être arrangé pour elle.

Caractère : C’est une femme très intelligente et stratège. Son métamorphisme qui donne son caractère animal, indomptable et féroce, pour ne pas dire cruel. Assoiffée de pouvoir, elle est prête à tout pour devenir le leader. Femme en souffrance par son enfance mouvementée, elle n’en parlera jamais, préférant afficher l’image d’une femme forte sans sentiments.

Ce personnage va avoir un avenir très important à Etelka, dû à son fort potentiel. Merci de ne pas prendre ce personnage sur un coup de tête. Bon niveau de RP exigé.

Ce que l’on sait officiellement de lui : Né en Province, de bonne famille. Aidrian fut galopin, puis page et enfin écuyer. La force de ses combats et son âme chevaleresque ravissait le seigneur dont il dépendait. Il était un grand espoir pour son comté du nord de l’Europe. Très proche du peuple, il veillait sur chacun, notamment la fille du seigneur, âgée d’une douzaine d’année.
Cette fille fragile était une amie fiable pour Aidrian, elle n’en disait que du bien à son père qui décida alors de l’adouber. Mais le jour de son adoubement, la fille du seigneur délira par la fièvre et fut accusée de sorcellerie. Aidrian ne put accepter d’être chevalier et alla la défendre. Il fut accusé également et pourchassé. Il s’enfuit avec la fille du seigneur.
Il marcha pour fuir ses bourreaux. Son groupe grossit à mesure qu’elle délivrait les condamnés de sorcellerie à la potence.
Et elle croisa la chemin de Rowane qui semblait suivre la même quête que lui.

Vie non officielle : Après avoir été accusé de sorcellerie, il se fit capturer, prêt à être condamné. Mais le Seigneur vint le voir en secret pour lui proposer un pacte : la libérer à condition qu’il emmène sa fille avec lui et qu’il la protège au péril de sa propre vie.
Il est le seul à avoir deviné que la fille du Seigneur est Prophétesse. Elle lui avait en effet prédit cet avenir là.
Il est aussi le seul à connaitre son propre pouvoir sans jamais l’avoir avoué à qui que ce soit.

Caractère : C’est un homme très chevaleresque qui n’hésite pas à défendre la veuve et l’orphelin. Mais sur le cœur, il est un valeureux guerrier, sa puissance est admirée où qu’il aille. Il manque néanmoins de jugeote, il est plus du genre à taper puis ensuite à réfléchir pourquoi il tape. Il est très courageux donc, mais peu stratège. Il ne croit d’ailleurs pas en la magie.

Ce personnage va avoir un avenir très important à Etelka, dû à son fort potentiel. Merci de ne pas prendre ce personnage sur un coup de tête. Bon niveau de RP exigé.

Lirya est une enfant tout ce qu’il a de plus doux. Née dans une famille bourgeoise, elle fut placée au couvent très jeune où elle fut instruite. Sous la tutelle de l’évêque Shane Hawkins, elle était une fervente dévouée à Dieu. Elle pratiquait la couture comme nulle autre et fabriquait les robes des sœurs arrivant au couvent.
Elle fut de celles qui virent le futur roi d’Etelka dans sa descente aux enfers et qui, lorsqu’il fut excommunié et condamné, l’aida à fuir son sort.
A Etelka, elle fut nommée prêtresse par le roi. Elle fabriqua des poupées, une pour chaque habitant, sentant en elles l’âme des Etelkans. Elle sut, en les touchant, leur histoire, leurs douleurs, leurs fierté. Elle sait tout de chacun, mais n’en parle à personne, sauf avec la personne concernée.
Elle est aussi l’informatrice du roi, qui refusa de tout savoir, mais lorsqu’il lui demande, elle répondra toujours. Son omniscience est dangereuse, elle est donc bien gardée. Son âme, enfouie dans une poupée, est le seul moyen de pression que l’on peut avoir sur elle. Elle garde les poupées pour protéger les habitants Etelkans et veille sur eux. Lorsqu’elle sent qu’une poupée va mal, elle ira voir cette personne pour l’aider. La seule poupée qu’elle ne garde pas, c’est la sienne. Des rumeurs disent que c’est le roi lui-même qui garde cette poupée en moyen de pression sur elle, d’autres disent que sa garde à été confiée à une autre prêtresse, d’autres encore disent qu’elle a caché sa poupée pour que nul ne la trouve. La vérité, elle seule la sait.

Caractère : Elle dégage une immense aura de magie, toujours en contact avec ses poupées par l’esprit, ce qui la rend parfois absente, ailleurs, même si son corps est présent. Elle est très sage et dévouée. Elle aidera chaque habitant qu’elle sentira dans le besoin. A n’aider que les autres, elle s’en oublie elle-même, se plongeant dans une dévotion sans faille à Etelka.

Ariane est née dans le nord de l’Europe. Elle grandit dans une famille de modestes paysans qui cultivaient la terre et avaient quelques vignes. Sa famille était réputée pour ses courges, qu’ils cultivaient dans une bonne partie de leurs champs. Elles avaient toujours un bon goût, une belle couleur verte et se conservaient assez longtemps.
Vint le temps du gel et des mauvaises récoltes. Ariane avait grandi et avait pris époux. Elle se pencha sur les courges pourries… Et elle leur parla dans un moment de profonde peine. Le lendemain, elles étaient vertes, tout le champ même était comestible.
Ainsi fut-elle, malgré le bonheur qu’accordait son don, accusée de sorcellerie, parce qu’on la vit parler aux pauvres légumes la veille.
Elle prit la fuite, avant qu’il ne soit trop tard pour elle. Son don l’aida à survivre, jusqu’à ce qu’elle arrive à Etelka. Là, elle fit pousser les plantes et on put se nourrir asse facilement avec elle. Elle fut nommée prêtresse par le roi, pour ses visions.

Caractère : Comme une plante, elle a besoin de lumière et d’oxygène. Souvent à l’extérieur, elle passe beaucoup de temps avec les plantes se liant d’amitié avec elle. Trop peut-être. Elle se trouve des amis imaginaires et parle toute seule. On la prend pour folle et on ne cherche pas trop sa compagnie. Elle fait parfois peur à voir ces gens que nul ne voit. Elle a parfois du mal à faire le lien et voir la frontière entre son imagination et le réel. Elle pense voir des choses réelles dans sa tête, et vice versa. Ça la rend souvent confuse et elle n’osa pas parler de ce qu’elle voit. Sauf au roi, car il pense qu’elle voit des scènes qui se passent un peu plus loin : il pense qu’elle est capable de ressentir ce que sentent les plantes à une distance plus ou moins grande.

Laura Maria est née à Milan, l’une des plus belles villes d’Italie qui connait à l’époque les prémices de la renaissance, alors que dans les campagnes, on ignore tout encore de l’humanisme.
Fille de bonne famille, elle apprit les arts. Elle était d’une beauté indiscutable. Elle représentait cet idéal féminin de l’époque : élancée, la taille mince, des cheveux blonds ondulés un teint de lys et de rose, une bouche petite et vermeille, des dents blanches et régulières, de longs yeux noirs, un front haut et dégagé, le nez droit et fin. Pieds et mains sont fins et racés, les hanches étroites, les jambes fines mais galbées, les seins petits, fermes et haut placés, la peau très blanche.
Elle était femme d’inspiration, jusqu’à ce que cela tourne à l’obsession. Elle était dessinée par tous les peintres de la ville, gravées par tous les sculpteurs et chaque symphonie était une ode à son égard. Alors on se méfia d’elle et elle fut accusée de sorcellerie.
Elle prit la fuite avant qu’il ne soit trop tard et après de longs mois de marches plus ou moins en solitaire, elle arriva à la cité d’Etelka, à l’époque où l’anarchie régnait encore.

Caractère : Elle est très frivole comme femme et libertine. Ses mœurs choqueraient bien des bonnes sœurs, raisons certainement de son accusation pour la sorcellerie. Elle envoute les hommes, par son charme, les inspire et les emprisonne dans une envie pour elle. A Etelka, elle fut anoblie par le roi, car elle inspirait les artistes et avait une aura de popularité (surtout chez les hommes). Captivante, elle sait gagner le cœur de la foule, c’est une raison pour laquelle, le roi a décidé de l’anoblir : l’avoir dans ses bonnes augures et garder un œil sur elle. Car la demoiselle est assez manipulatrice, mais à force de jouer avec les gens, cela se retourne parfois contre elle ! Elle est très vigilante face à son don depuis…. Mais toujours aussi épicurienne !

April est une femme d'un âge avancé, qui vient d'Angleterre. Elle est issue d'une famille paysanne, mais cependant, elle a réussi à échapper à la traditionnelle suite. Elle n'a pas été élevée pour faire des enfants, ni pour avoir un mari. Ses parents, son père, lui avait trouvé une vocation bien autre que celle qu'on lui donnait de part de son sexe de naissance. Lorsqu'il l'a vu grandir, et vu Ô combien elle aimait s'occuper des autres, que ce soit des adultes, comme des enfants, avec ses mains de fée. Elle faisait des miracles, et alors qu'elle était toute petite, elle n'était pas accusée de sorcellerie, mais d'une personne très douée pour devenir infirmière.
Elle arrive à Etelka alors âgée de 28 ans. N'ayant plus aucune accroche dans son village natal, sans mari et sans enfant, et lorsque les accusations de sorcellerie se font de plus en plus présente, elle quitte sans remords le berceau de ses tendres années.

Caractère : C'est une femme farouche, qui lorsqu'elle sait qu'elle doit soigner quelqu'un, ne le laissera pas repartir tant qu'il ne sera pas guéri. Son don de guérison est pour elle un don très précieux, et en est très modeste. Elle aide les gens, semblablement à ce qu'elle faisait lorsqu'elle était petite. Elle reste cependant sensible, mais ne le montre pas. Elle sait que même si son don est le même que le Roi, elle n'ira jamais lui faire de l'ombre, et attendra qu'on la sollicite pour intervenir.
Son don Eau de Jouvence n'est pas encore développé, et elle apprendra à le maîtriser peu à peu.
Quand à son don de guérison, elle en a une grande connaissance, en le connaissant depuis maintenant depuis plus de 20 ans, elle sait réparer un os en moins de deux jours.

Isaac est né dans une famille de sorciers, et qui se savaient sorciers. Pour le père d’Isaac, cela se savait depuis plusieurs générations, même si le secret était bien gardé et qu’ils y avaient eu de nombreuses disputes sur le sujet. La mère d’Isaac savait qu’elle l’était, mais ce n’est qu’après le mariage qu’elle sut que son mari l’était aussi. Ainsi Isaac naquit dans une famille où tout le monde attendait de voir son don, presque autant que la couleur de ses yeux ou celles de ses cheveux.
Isaac était aussi né aveugle. Lorsqu’il ouvrit les yeux, aucune lumière ne put lui traverser les pupilles, puisqu’il n’en avait tout simplement pas. Aussi loin qu’il s’en souvienne, il avait toujours vécu dans un monde de noirceur, mais bruyant, odorant et qu’il pouvait toucher. Enfin, toucher, mais pas trop. Car son don était l’empathie, et celui-ci se révéla dès la naissance avec une force impressionnante. Autant quand sa mère le tenait, heureuse, dans ses bras, il était le plus heureux des enfants, autant quand celle-ci se fit brûler sur la place publique, et qu’il partit dans les bras d’un père malheureux et emplie de tristesse, il ne pouvait s’empêcher de pleurer. Son père qu’il l’amena comme son bien le plus précieux jusqu’à Etelka.
Isaac y vécut depuis son dixième anniversaire. Il y fut élevé par son père, qui le rendit malade de tristesse. Il avait perdu sa femme et Isaac grandit avec la conscience perpétuelle de la douleur de cette mort. Finalement, son père disparut quand il eut 12 ans.

Caractère : Isaac est extrêmement associable. Il déteste qu’on le touche, au bout de 17 ans, il ne veut plus ressentir ce que ressentent les gens. Il a beau y mettre toute sa volonté, il ressent toujours tout dans une grande précision. Malheureusement, étant aveugle, il ne peut se passer de l’aide d’autrui et est extrêmement inutile. Il en a conscience, d’ailleurs. Son don pourrait être une bénédiction, s’il pouvait faire quelque chose pour aider les autres. Mais rien que de sortir dans la rue, où tout le monde le bouscule toujours un peu, c’est une épreuve.

Julian est originaire du Nord du Saint-Empire. Fils de mineurs, il était condamné par sa naissance à travailler aux mines également. Il est un habitué des paysages de montagnes et à l’obscurité de leurs abysses, l’odeur du souffre. On y cherche les pierres précieuses, l’or et le fer.
C’est d’un minerai de ce dernier matériau que débute son histoire. Il prit épouse, et travaillait à la mine. Il reparti avec un minerai dont nul ne voulait car trop pauvre en matériaux désiré. Chez lui, il prenait souvent cette pierre dans sa main, la caressant affectueusement. Elle changea d’apparence, de couleur, de poids. Ainsi il se retrouva avec un rubis d’un rouge sang. Il cacha cette découverte et décida de partir avec sa femme et ses enfants pour devenir riche. Il avait avec lui des minerais de fer, et il parvint à en quelques mois de travail à faire cristalliser ses pierres jusqu’à obtenir saphirs et émeraudes…
Mais il fut arrêté et accusé de vol. Emprisonné et séparé de sa famille, il crut perdre toute chance d’être libre un jour… Mais les barreaux de sa prison étaient de fer, il les changea en or après plus d’une année de travail. Et d’avides gardes s’en saisirent, lui, il prit la fuite. Jusqu’à Etelka, il y a deux ans de cela.
Il devint alors bijoutier et fit fortune. Riche bourgeois, il forge les plus beaux ornements. Spécialiste de la transformation en or, il peut faire d’un caillou une pépite d’or en une journée seulement. Il lui faut évidement plus de temps pour un ouvrage plus grand. Quant aux pierres précieusement, il lui faut en moyenne une semaine pour en avoir une de petite taille.

Caractère : Avide et fier de son don aussi brillant que la Main de Midas, cette légende, il sait tiré profit de ce don. Radin certain, il sait néanmoins faire preuve de générosité… A condition que ça puisse lui rapporter un bénéfice en retour. Comme lorsqu’il offrit la monnaie à Etelka, en fabriquant la couronne du roi ou en offrant des bijoux aux personnes influentes…

Originaire d'italie, d'une famille relativement aisée, c'est un Homme costaud qui a jadis pris les armes, avant qu'une blessure à la jambe ne le force au repos. C'est ainsi qu'il est passé de militaire à apprenti sculpteur, alors qu'il avait déjà passé la vingtaine. Fasciné par Laura Di Costanzo, il la suivit à son départ, prétextant un désir de la protéger. Arrivé à Etelka, il n'a toujours pas montré signe de magie, mais continue en secret d'admirer la belle. A Etelka, il sculpte toujours, gagne sa croute en vendant ses oeuvres ou en exécutant quelques travaux liés à la pierre chez les gens.

Caractère: Lorenzo est un homme doté d'une grande sensibilité, qui l'a poussé vers les arts. Sans être exubérant t extraverti, il lui arrive d'entrer dans des colères noires, quand on le pousse à bout, lui et ses émotions. Il n'apprécie que peu la foule, la présence de trop de monde autour de lui.

Arthur a toujours vécu très entouré. C’était un gamin qui était extrêmement mignon, avec ses yeux bleus et ses boucles brunes. Tout le monde l’adorait. Sa mère et son père, évidemment, mais aussi leurs amis, leurs voisins et quasiment tous ceux qui le voyait. Son enfance a donc été très douce, enfant unique, pourri gâté, qui a toujours vécu dans le luxe, étant fils de bourgeois fortunés.
Dans un tel climat, comment être accusé de magie ? Parce que ceux qui l’appréciaient en faisaient trop pour lui. Tant de dévouement pour un gamin finirent par ennuyeux quelqu’un de haut placé, qui porta contre lui les accusations de sorcellerie. Il en avait marre de voir l’enfant ainsi chouchouté. Malheureusement, c’était sans compter sur ses parents qui l’aimaient trop pour le laisser se faire emmener comme ça.

Ils lui donnèrent l’occasion de s’enfuir, Arthur avait alors 17 ans et dû apprendre à se débrouiller seul dans la nature. Au début, ce fut un coup dur, personne pour s’occuper de lui… Personne pour l’aider, lui qui était à peine capable de s’habiller tout seul. Mais c’est là qu’il découvrit son don : il était capable de charmer quiconque était proche de lui. Ses premiers pas furent maladroits, et il fut chassé plusieurs fois après avoir fait tomber toutes les filles du village dans son lit, plus ou moins volontairement, alors qu’il ne savait pas qu’en s’éloignant, son charme se rompait.
Allant de village en village, il charmait les gens pour que ceux-ci lui offrent tout ce qu’il désirait, mais évidemment, et sans que cela lui serve de leçon, il était ensuite chassé. Pour remédier à ce problème, il eut un jour l’intelligence d’utiliser son don de telle façon qu’il acheta plus ou moins la fille d’un villageois, très belle, du nom d’Irène, et lui fit promettre de toujours rester près de lui.
Il est arrivé à Etelka il y a maintenant quatre ans de cela, peu après que le roi soit élu.

Caractère : Arthur est un charmeur, ce qu’on appellerait aujourd’hui un dom juan, mais pas seulement. Il utilise son art aujourd’hui de manière assez subtil pour manipuler efficacement les gens. Il s’en sert pour subvenir à ses besoins aux dépens des autres. Irène est toujours à ses côtés pour le seconder, mais elle est plus un pantin sous ses ordres qu’une personne libre de ses choix. Son passé d’enfant gâté fait de lui un homme qui n’a que peu d’intérêt pour les sentiments des autres. Tout ce qui l’importe, c’est lui… Et ça lui aura valu quelques démêlés avec la justice.
D’ailleurs, il faut noter qu’il déteste tous ceux qui sont au-dessus de lui et particulièrement le Roi.

Don : le don de Charme est un don qui agit comme une aura autour de vous : les gens qui se situent à une certaine distance (deux ou trois mètres au début, plusieurs centaines une fois entraîné) vous sont tout de suite plus favorable. Vous pouvez manipuler leurs sentiments et leur impression : les faire tomber amoureux de vous, ou simplement vous apprécier. Le principal défaut de ce don est qu’il s’efface avec la distance mais que la personne se souvient de tout ce qu’elle a fait, ce qui peut valoir des problèmes. De plus, il est très difficile de charmer quelqu’un d’énervé ou d’excité. Ce don ne peut agir que sur 5 personnes maximum en même temps et demande donc une extrême concentration (au point de s'en oublier sois-même ?)